Williame Christine
Autant que je me souvienne, j’ai découvert la peinture en fréquentant les musées, dont celui de Valenciennes, la ville de Watteau, de Carpeaux, d’ Harpignies. Puis je me suis appliquée à copier certaines oeuvres, celles de Modigliani, de Cézanne ou Degas.
Mon vrai apprentissage s’est fait dans des ateliers collectifs sous la direction d’un maître. Le travail au sein d’ateliers de « modèle vivant » m’a formée à la maîtrise du dessin, à la rapidité, la vivacité du geste. J’ai peu à peu compris l’organisation des masses, des lignes à privilégier afin d’exprimer l’énergie dans la diversité des poses.
La fréquentation assidue d’ateliers de peinture m’a ouverte aux techniques, aux matériaux, au travail de la peinture à l’huile, de l’acrylique, sur toile, sur bois, sur carton. Les heures de pratique mobilisent la concentration, développent l’éducation de l’oeil, la compréhension des couleurs et des formes que l’on apprend à construire par complémentarité ou par opposition.
Je continue aujourd’hui à fréquenter ces ateliers. C’est même une nécessité pour moi.
Je privilégie aujourd’hui le dessin à l’encre, la pratique du pastel sec et du pastel gras ainsi que le travail à l’huile. A côté du thème du paysage observé et rêvé, je continue à explorer le thème du corps dont je complète l’approche par le modelage.
J’ai commencé à présenter mon travail il y a dix ans. Ma dernière exposition en décembre 2019 à Lille s’est organisée autour de deux thèmes d’inspiration: celui du paysage et celui de la danse.